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    Intervention de Kovalin TCHIBINDA KOUANGOU (Format PDF)

    Presentation K TCHIBINDA K


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  • Kovalin TCHIBINDA KOUANGOU, Directeur du Think Tank: Observatoire Panafricain de la Tribalité est intervenu ce samedi 27 octobre 2012 à la journée Politique congolaise organisée par le Cercle La rupture.

    Son intervention a porté sur le thème: Problématique et Perspectives ethniques et démographique de la démocratie congolaise.

    Voici quelques photos de son intervention

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    La chargé de communication

    Ghislaine Nzoungou


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  • couv-251-252Vous trouverez dans ce nouveau numéro d'Afrique Education N° 351-352 du 1er au 31 juillet 2012 un article de Kovalin Tchibinda Kouangou.


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  • «La nation est devenue le terme-clé pour légitimer l'État qui est le royaume sacré de la minorité au pouvoir  et pour justifier ses actions » Papa Ogo Seck Université Paris 10 - Doctorat 1994

    Robert Poaty Pangou à la Conférence

    Panafricaine sur la Tribalité (Palais Bourbon 2011)

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    Après l'horreur du 4 mars 2012 et  les innombrables victimes et déplacés occasionné, il convient maintenant pour les Kongos, contre qui l’arsenal ayant explosé était initialement destiné, d’en tirer urgemment les conséquences en créant la République Fédérale du Kongo.

    La République du  Congo-Brazzaville est un état d’Afrique central,  crée de toute pièce par l’ancienne puissance coloniale Française qui, après soixante dix (70) ans de colonisation, lui a octroyé son « indépendance » en 1960.

     

    Un don d’indépendance bien entendu sous contrôle de  la nation colonisatrice mais dont  les peuples vivant sur  ce territoire  de 342  000 km2  n’ont pas réussi à mettre à profit pour construire une véritable unité nationale.

    Cinquante (50) ans après ce cadeau d’indépendance, il sied de constater que les trois principaux groupes ethnolinguistiques  rassemblés sur  le territoire du Congo – Brazzaville n’ont pas réussi  à fusionner pour faire de ce territoire une véritable nation avec une conscience nationale qui efface les identités ethnolinguistiques.

    Au contraire, un groupe ethnolinguistique minoritaire, s’est accaparé de tous les leviers du pouvoir au point d’écraser et humilier les autres entités notamment les peuples du Sud.

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    Aujourd’hui, le constat visible par tous est indéniable.  Le pouvoir est entre les mains des Ngalas. Le pétrole est entre les mains des Ngalas. L’armée est entre les mains des Ngalas. Le secteur économique entier du Congo-Brazzaville est entre les mains des Ngalas.

    Pire, depuis cinquante (50) ans, les sudistes ont été victimes de crimes et massacres répétés.  Le nombre de  victimes Kongos  sur cette période peut s’estimer à plus de cent mille (100 000)  morts.

    Cent mille (100 000) morts sur l’autel de la conservation du pouvoir au Nord. N’est ce pas beaucoup trop ?

    Le tragique “accident“ (selon le gouvernement Ngala) de Mpila le  04 mars 2012, n’est que la conséquence du désir des Ngalas de conserver le pouvoir  quel qu’en soit le prix.

    En effet, Mpila a toujours été l’épicentre du maintien de la dictature Ngala. C’est de Mpila que fut entrepris la conspiration ayant abouti aux assassinats politiques et d’ecclésiastiques en 1977 ;  C’est également à Mpila que pris naissance les règlements de comptes internes du mouvement dit “salutaire“ du 05 février 1979 ; C’est encore  de Mpila que parti la tentative de coup d’état contre les institutions démocratiques de transition en 1992 et c’est toujours de Mpila que débuta, en 1997, l’extinction de la jeune démocratie  naissante et son corollaire d’opérations militaires de génocides des populations sudistes.

    L’accumulation et le stockage de l’arsenal monstrueux d’ADM (Armes de Destruction Massive) à Mpila répondait à cette préoccupation de conservation du pouvoir. Seulement cette fois-ci ces bombes et missiles n’ont pas explosés sur les bonnes cibles. On peut imaginer ce qu’il en aurait été une nouvelle fois sur les populations délibérément visées qui en ont déjà été victimes en l’absence de témoin médiatique.

    En exposant sereinement cette triste réalité, d’aucun, hypocrite, me traiterait de tribaliste. C’est l’occasion de rappeler que dans ma famille se trouve aussi des membres  de toute origine. Un jugement serait donc infondé d’autant que ces rappels sont  dénués de haine et exposés dans un esprit de Vérité.

    C’est pourquoi, constatant :

    • que  le sang des Kongos a trop coulé,
    • que des armes ont été stocké dans le but de prémunir le pouvoir Ngala d’une révolte des Kongos,
    • qu’à ce jour des armes continuent d’être stockées au nord du Congo à des fins de conservation absolue du pouvoir et de maintien de la dictature;
    • que le Congo-Brazzaville n’a pas une armée républicaine mais plutôt une milice ethnique avec plus de 80% des généraux originaires du nord ;
    • que, à l’instar des Interahamwe, milice hutu responsable du génocide Rwandais de 1994 la création par le pouvoir Ngala d’une milice ethnique d’élite (les Tchambitchos) puissamment équipée vise uniquement à réprimer toute contestation Kongos, 

     Il devient impératif que  les Kongos  se préparent à la création de leur propre état (République) dont  ma conviction est qu’il leur apportera la sécurité, la paix, et la prospérité.

    Cet acte de divorce  préconisé n’est pas un  acte de haine mais plutôt un acte d’amour. Car  continuer à vivre ensemble dans cette situation d’insécurité et d’injustice, laisse craindre le pire pour l’avenir du Congo-Brazzaville. Soient les Ngalas continuent à s’armer pour défendre “leur“ pouvoir contre les Kongos qu’ils  massacreront à la première contestation ; Soient les Kongos se vengeront.

    C’est pour éviter ce cycle  « Exterminationisme-Revanchisme » qu’il est temps de penser à la création de la République Fédérale  du Kongo.

    Ce nouvel état sera fédéral et  démocratique.  Il  ira du Kouilou en passant par les pays du Niari  jusqu’au Pool.

     Hypocrisie et tartufferie feraient objecter que ce projet est utopique, que la “ nation est une et indivisible“. Mais se poserait alors la question de  la nation à laquelle est faite allusion. Si c’est la Nation sans eau, ni électricité, ni médicaments, ni école mais Royaume d’enrichissement de l’élite Ngala au pouvoir, terre  d’expérimentation des armes de destruction massive pour se protéger des Kongos, il est évident qu’elle n’en soit pas une.  

    D’autres tenants de la pensée unique mettraient en avant l’avenir des nations qui ne peut se concevoir que dans les grands ensembles, oubliant que  l’efficacité même de ces grands ensembles passe par des nations viables, consolidées, stables et sûres. 

    D’autres naïfs  seront tentés de limiter le problème du Congo-Brazzaville au seul Sassou- Nguesso. En vérité le problème de notre pays vient de la juxtaposition sur un même territoire de peuples  qui n’ont aucun passé ni socle culturel commun. Sassou - Nguesso n’étant que la face visible d’une vision du pouvoir largement partagée par nos frères du nord. Son départ du pouvoir ne sera donc pas la fin de cette conception qui se pérennisera à travers le système « Cobra » qu’il incarne à ce jour. Aujourd’hui tout a été préparé ethniquement et militairement pour que ce système perdure.

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    Certains  compatriotes affirment que tous les Ngalas ne profitent pas du pouvoir Sassou. Et pourtant force est de constater que même le Ngala le plus misérable semble ressentir une jubilation quasi “extatique“ à la conservation du pouvoir par l’un des siens. Preuve que la nation congolaise est une fiction.

    D’autres  font ressortir qu’il y a des cadres  sudistes qui participent au pouvoir Ngala. Mais n’y avaient-ils pas des croates, des bosniaques et des kosovars auprès de Milosevic ?  Ceci  a-t-il empêché les massacres inter ethniques et l’éclosion des nouveaux états qui s’en est suivie ? N’y avaient-ils pas des cadres Sud-Soudanais dans l’équipe gouvernementale d’Omar El Béchir ? Cela a-t-il empêché la création de la République du Sud Soudan ?

    Enfin ! Plusieurs compatriotes agissant sous le couvert de l’émotion me posent souvent la question que je juge intéressante. Qu’allons-nous faire des enfants nées d’un Ngala et d’un Kongo ? Je réponds que ces enfants auront le choix et pourront choisir de s’identifier à la République Fédérale du Kongo.

    Il est évident que tous les Ngalas n’ont jamais pris une arme pour tuer un Kongo. De même que tous les serbes n’avaient pas  tué ou massacré les croates, les bosniaques, les kosovars. Mais ces peuples ont fait le choix judicieux de se séparer.

    Depuis, force est de constater que les entités sorties de la dislocation de la Yougoslavie vivent pacifiquement aujourd’hui.

    L’état de confiance actuelle entre Kongos et le souvenir du paroxysme de la souffrance commune de nos familles, massacrées et de nos terres brulées rend possible la création de la République Fédérale du Kongo.

    C’est vrai qu’en 1993, les Kongos se sont affrontés, cela occasionnait d’ailleurs dans les quartiers nord de Brazzaville des cris de satisfaction du type «Ba bomana, Bango na Bango », « Qu’ils s’entretuent entre eux ». Depuis 1994, les Kongos ont compris qu’ils avaient été induit en erreur par celui que Bernard Kolélas appelait « Le diable à la longue queue ».

    Aujourd’hui les Kongos sont unis autour du génocide commun dont ils ont été victime, à l’identique des peuples juifs ou arméniens. Le souvenir de cette  souffrance commune, gravée dans notre mémoire  est devenu le socle de  notre unité. C’est cette unité retrouvée qui rend viable le nouvel État-nation.

    Le peuple Kongo possède de nombreux atouts, particulièrement humain. Nul doute que les talents Kongo aujourd’hui éparpillés à travers le monde rentreront sur la terre de leur ancêtre pour contribuer au développement de leur nation et assurer sa prospérité. Ainsi, insécurité et mauvaise gouvernance seront rejetées à des souvenirs lointains.

    Les exemples de pays territorialement petits mais qui ont rapidement progressé font légion : Le Koweït (17 820 km2), le Qatar (11437 km2), la Corée du sud (99 274 Km2), Israël (12 000 km2), et bien d’autres.

    Le moment est venu pour  les Kongos du Congo- Brazzaville de prendre leur destin en main et de cesser de subir la domination et le mépris d’un groupe ethnolinguistique qui en réalité n’a pour ambition, que le maintien du privilège de ses élites, au nom d’une nation fictive qui parait-il est « une et indivisible ».

    Au peuple Kongo tout entier, il est à transmettre le message suivant:

    Nous avons souffert et avons été humilié et martyrisé dans la prison appelée République du Congo-Brazzaville,  nous devons maintenant sans esprit de haine, ni de vengeance créer  notre état  la République Fédérale du Kongo. L’éveil du sentiment national sera d’autant plus facile que nous avons le même référentiel culturel. Dans cette nouvelle nation nos enfants seront en sécurité, heureux et prospères, nos adultes utiliserons leurs connaissances au service du bien être de tous et nos vieillards seront traités avec dignité.

    Vive la République Fédérale du Kongo! 

     

    Robert Poaty Pangou

    Honorable Robert POATY PANGOU
    Ancien conseiller de la République
    Mail : rpp.rpp33@gmail.com
     


    2 commentaires
  • arton13013-0a7c2Pascal Lissouba : Discours d’investiture 31/08/1992

    « La conception de la démocratie, aujourd'hui, peut paraître comme un cadeau. II s'agit d'une culture - et toute culture est métissage. Ainsi nous devons, grâce à notre propre culture qui implique la recherche méthodique et volontaire du consensus, atténuer les aspects inhumains voire difficilement tolérables de la démocratie forgée sous d'autres cieux : en effet, comme dit l'Ecclésiaste, Quid leges sine moribus ? (Que sont les lois sans les mœurs ?) »

     

     

    Theophile-Obenga

    Théophile Obenga : Pour le Congo-Brazzaville Réflexions et Propositions : (Page 7)

    « Ce ne sont pas deux ou trois nations qui se sont battues au Congo, mais le Congo contre le Congo : A la fin des hostilités criminelles, ce n’est pas l’une des trois nations belligérantes qui a gagné mais bien le Congo à travers les « vainqueurs ». Si les choses ne sont pas vues de cette façon, on aboutit à la scission, à la partition du pays. »

     

     

     

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    Kovalin Tchibinda Kouangou (Extrait de l’article : Ce que je pense) :

    « Le Tribalisme, la mauvaise gestion du clan au pouvoir a fait naître dans la conscience des ressortissants du Sud l’idée de la scission. Je comprends leur souffrance, que je partage mais je reste convaincu  comme le disait Romain Rolland «  Un grand peuple ne se venge pas mais il rétablit le droit. ». Je suis persuadé que le peuple Kongo a la faculté de pardonner et  trouver des solutions pour favoriser le « vivre ensemble ». C’est sur la base de la Tribalité qu’il peut rebâtir le Congo nouveau dans un élan solidaire avec les  autres groupes ethnolinguistiques. »


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